La route de la Soie

Sur les traces de Marco Polo et de Nasreddin Hoja

De la Suisse au Kazakhstan

Les trains de nuits nous conduisent à Istanbul. Après une courte pause dans cette magnifique ville nous poursuivons, toujours en trains de nuit en direction de Theheran. La visite de cette mégapole nous en apprend un peu plus sur le pays des Mollahs. C'est toujours en train que nous rejoignons la frontière turkmène. Le culte de la personnalité imposé par l'ancien président "Turkmenbashi" est extrêmement vivace. Ce pays vaut toutefois le détour pour ces vestiges des cités phares de la route de la soie.

L'Uzbekistan est rejoint par la route. Le pays aride vaut plus qu'un simple coup d'oeil : Bukhara et Samarqand sont tout simplement magnifique. Et le vin local que nous y dégustons est surprenant mais loin d'être mauvais. La route se poursuit en train en direction d'Almaty, ville entourée de montagnes de plus de 4'000m, puis d'Ürümchi, en Chine.

La gare de Bâle
L'histoire du carnaval de Bâle se perd dans la nuit des temps. Le terrible tremblement de terre de 1356 qui détruisit une grande partie de la ville et par conséquent également les archives, y est pour beaucoup.

En 1376, la veille du mercredi des Cendres, lors du tournoi qui eut lieu sur la place de la cathédrale, des nobles provoquèrent des bourgeois qui saisirent les armes et chassèrent les nobles. Il y eut quatre morts parmi les nobles lors du tumulte général. Par la suite, 12 bourgeois furent décapités et l'empereur Charles IV, en mettant la ville au ban de l'Empire, lui retira sa protection. Cette journée lourde de conséquences entra dans les annales de Bâle comme «méchant carnaval» ; c'est en même temps la première mention d'une activité carnavalesque dans la ville.

Carnaval tel que nous le connaissons aujourd'hui, s'est créé au cours des siècles

En 1529, le Carnaval est fixé du lundi au mercredi après le mercredi des Cendres. 1808 voit le premier Morgenstreich à 5 heure le lundi matin. Dès 1845 il est interdit de porter des torches pour éviter les risques d'incendie. Des lanternes au bout de perches sont confectionnées pour les remplacer. Et c'est en 1911 que, sur l'initiative de l'office du tourisme et en collaboration avec celui-ci, les sociétés "Quolibet", au Grand-Bâle, et "Wurzengraber", au Petit-Bâle, créent le Comité de carnaval qui est depuis l'instance officielle pour l'organisation de la manifestation ainsi que pour toutes les questions relatives au carnaval. (informations tirées du livre de Guy Curdy, le Carnaval des bâlois)

 
Depuis longtemps, plus aucune liaison directe ne reliait la Grèce à la Turquie. "L'Express de la Paix" vient combler cette lacune en 2007 Istanbul Sirkeci, la gare côté Européen Istiklal Caddesi et Taksim Meydani. Le quartier chic de la Ville le pont Atatürk la mosquée Süleymaniye Camii et une des entrée du Grand Bazar La mosquée Yeni Sainte-Sophie. Cette ancienne basilique chrétienne du VIe siècle fut reconvertie en mosquée au XVe siècle. Ce lieu de culte a été transformé en musée en 1934. La Mosquée Bleue qui fait face à Sainte-Sophie a été construite entre 1609 et 1616. Des échoppes à Kadiköy. Ici on est en Asie. Ambiance de traversée du Bosphor. Entre Europe et Asie Haydarpasa, la gare pour les départs direction Asie Le Trans-Asia, l'express Istanbul - Teheran, est composé en fait de deux trains et d'un bateau De Tatvan à Van, le parcours se fait en bateau. La correspondance est assurée à Van par un train irannais Un des plus beaux souks se trouve à Teheran Teheran prise au vol Promenade à Bukhara. Les mosquées sont omniprésentes L'Arq, la forteresse de Bukhara
Au cours de son histoire, Boukhara apparaît surtout comme une ville religieuse, moins marquée par la vie scientifique que Samarkand. Ulugh Beg (1394-1449), le prince timouride et astronome de Samarkand, fit construire une médersa, école coranique comparable, dans l'esprit, à nos universités d'alors, au fronton de laquelle il fit graver la phrase : «L'étude est un devoir sacré pour chaque musulman et chaque musulmane».
140 monuments sont protégés par l'UNESCO dans cette ville
La présence d'habitant à Samarqand date du paléolithique. La ville fut dirigée par Alexandre le Grand autour de 300 avant J.-C., puis conquise par les arabes en 712. Le mathématicien, astronome et poète persan Omar Khayyam (1048-1131) y séjourna de 1072 à 1074, avant de s'installer à Ispahan en Iran. La ville fut détruite par les Mongols de Gengis Khan en 1220. Elle devint la capitale de Tamerlan et des Timourides en 1369 qui lui rendirent son rayonnement et sa splendeur. Les monuments édifiés par les Timourides font la gloire de la cité. Oulough Beg (1394-1449), petit-fils de Tamerlan, prince et astronome, y fait construire un observatoire où il mène des travaux de grande qualité avec quelque 70 savants dont Qadi-zadeh Roumi, al-Kachi et Ali Quochtchi. En 1868, elle passe sous domination russe, avant de devenir, en 1925, la capitale de l'Ouzbékistan soviétique. Elle perdra cette place au profit de Tachkent en 1930.
Norouz se prépare. Cette fête correspond au Nouvel-An du calendrier iranien et au premier jour du printemps Le train des enfants de Tachkent Le train des enfants d'Almaty a été transformé en animation d'un parc d'attraction La cathédrale Zenkov, une des nombreuses églises orthodoxes de la ville est construite entièrement en bois et sans aucun clou Les monuments à la gloire de la puissance soviétique et le ministère de l'armée Le téléphérique de Koketube permet de rejoindre un petit parc familial avec animaux et restaurants Almaty, la gare